Bizouerne_062-2_BARBIER
Un locuteur raconte un conte
(FRENCH ORAL NARRATIVE)
Projet ORFEO © 2015 CNRS
Corpus FRENCH ORAL NARRATIVE
Le ‘French Oral Narrative Corpus’ comprend 87 contes d’une variété de types (fantastiques, merveilleux, facétieux etc.), racontés par 18 conteurs et conteuses du Conservatoire de Littérature Orale à Vendôme. Les contes sont transcrits et annotés selon les conventions de la Text Encoding Initiative (TEI), avec des métadonnées sur les conteurs et conteuses et sur les contextes de performance. Le corpus a été subventionné par la Arts and Humanities Research Council (AH/E000649/1) et la British Academy (SG39350). L’ensemble a été mis à disposition du projet Orféo.
Métadonnées : general
| Corpus | Frenchoralnarrative |
| Nom du fichier | Bizouerne_062-2_BARBIER |
| Responsable(s) | Janice Carruthers |
| Résumé | Un locuteur raconte un conte |
| Date de l'enregistrement | 25/05/2001 |
| Durée de l'enregistrement | 00:09:25 |
| Nature du signal | audio |
| Qualité du son | environnement peu bruité |
| Niveaux d'annotation | Annotation automatique |
| Annotation | automatique |
| Type | narration |
| Secteur | professionnel |
| Modalité | oral |
| Nombre de locuteurs | 1 |
| Situation de l'enregistrement | en_public |
| Adresse d'échantillon | /annis-sample/frenchoralnarrative/Bizouerne_062-2_BARBIER.html |
Métadonnées : locuteur Bizouerne
| Identiant du locuteur | Bizouerne |
| Âge du locuteur | 21-60 |
| Sexe du locuteur | M |
| Profession du locuteur | conteur |
| Niveau d'études du locuteur | lycée |
| Lieu de naissance du locuteur | France, Ile-de-France, Suresnes |
Texte et audio
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| Bizouerne: | et une nuit elle commence une histoire elle dit il y avait à Bagdad un bossu qui était musicien et qui jouait de la musique et ce jour-là cet homme-là est venu juste devant l' échoppe d' un barbier il a commencé à chanter et à jouer du tambour à l' intérieur de la boutique le barbier quand il a entendu ces sons venant de l' extérieur il a été fort intrigué il s' est approché près de l' homme il a regardé et il lui a demandé s' il voulait venir chez lui le soir même pour divertir sa femme le bossu a accepté le soir est venu le barbier le bossu sont partis ensemble dans la maison du barbier quand ils sont arrivés la femme avait préparé du poisson ils se sont installés à une table tous les trois ils ont commencé à manger et voilà qu' au milieu du repas alors qu' il venait d' avaler une bouchée de poisson on voit le bossu qui commence à devenir tout blême et à chercher son souffle le barbier regarde sa femme intrigué et puis petit à petit le bossu se met à blêmir à suffoquer et finalement il tombe par terre l' homme et la femme ne savent que faire ils sont inquiets ils se disent qu' est-ce qu' on va penser de nous le gouverneur va venir il va il va penser que c' est un assassinat comment on va pouvoir expliquer qu' après avoir mangé du poisson un homme tombe raide mort une arête coincée dans sa gorge peut-être il est hors de question qu' on garde ce fardeau ici l' homme a réfléchi il s' est dit on va s' en débarrasser il a demandé à sa femme de prendre les pieds lui il a pris les mains du bossu et ils sont partis dans la ville au début ne sachant où aller puis au détour d' une ruelle le barbier il a une idée alors il commence à tirer sa femme se rapproche entre eux deux il y a le corps du bossu et il dit j' ai une idée on va aller voir le médecin suis-moi ils vont jusqu' à la porte du médecin et en pleine nuit ils frappent à la porte une servante leur ouvre ils donnent une pièce d' or à la servante et ils lui disent réveille ton maître et dis-lui que c' est urgent on a quelqu' un qui est malade ici sans même prendre le temps d' allumer la lumière la servante monte les escaliers et va réveiller le médecin pendant ce temps le barbier sa femme ils entrent dans la maison du médecin ils grimpent le long de l' escalier ils déposent le bossu juste en haut de l' escalier et sur la pointe des pieds ils rentrent chez eux la servante quand elle réveille son maître il n' est pas content en pleine nuit comme ça on vient le déranger elle lui montre la pièce d' or et déjà il commence à sourire et elle lui explique elle lui dit qu' il y a un malade qui attend bas et que c' est grave visiblement alors l' homme par devoir professionnel se lève rapidement enfile ses vêtements commence à courir traverse la chambre arrive au niveau de l' escalier et donne un coup dans quelque chose et il sent que ça roule alors il se précipite il descend l' escalier il allume la lumière à l' aide de bougies et là il aperçoit un corps inerte il va pour toucher le pouls puis il se retient il soulève le bras qui retombe tout de suite il voit un homme mort il se retourne vers sa servante et il se dit mais qu' est-ce qu' on va penser de moi qu' est-ce que vont dire les gens on m' amène un homme à moitié mort et le voilà mort complètement il est hors de question que je le garde chez moi le gouverneur va arriver on va m' emmener chez le sultan il faut s' en débarrasser allez aide-moi et voilà que le médecin prend les deux bras la servante prend les deux pieds et ils sortent tous les deux de sa maison et le médecin il habite près d' un pont et juste à côté de ce pont il se passe une chose étrange il y a un homme qui est là jour et nuit qui fait l' aumône mais à chaque fois qu' on lui donne une pièce il réclame une claque et si on lui donne pas de claque il ne veut pas de pièce et le médecin qui est en train de porter le corps du bossu réfléchit et il se dit on devrait on devrait le déposer près de l' aveugle de toute façon il verra rien alors ils arrivent au niveau du pont il demande à sa servante de le suivre et puis juste devant l' aveugle le médecin prend une pièce lui-même et il la jette dans le chapeau et quand l' aveugle entend la pièce tout de suite il attrape la main pour dire ah donnez-moi une claque donnez-moi une claque mais la main qu' il attrape c' est la main du bossu la main du mort et à peine a-t-il tiré dessus que il sent que le corps tombe notre homme il a beau être aveugle il voit bien que c' est pas normal alors il touche le corps du bossu et il se dit malheur à moi je suis déjà mendiant et aveugle que va-t-il se passer à peine je tire sur le poignet d' un homme et il tombe raide mort je peux pas garder ça avec moi alors il le transporte le long du pont il cherche un mur il en trouve un c' est l' échoppe d' un magasin il hisse le mort il retourne sur le pont comme si de rien était il se réinstalle le médecin et sa servante ils rentrent chez eux le lendemain matin le courtier du sultan se lève il traverse la ville il est tôt encore les rues sont assez désertes et tout d' un coup près d' un magasin il voit un homme qui est de dos et il se dit un homme comme ça si tôt le matin près d' un magasin c' est sans doute un voleur qui essaye de trafiquer une serrure depuis le temps que j' attends d' attraper un voleur sur le fait sur la pointe des pieds il se glisse derrière l' homme et lui donne un coup juste au niveau du cou et l' homme il tombe raide mort le courtier il regarde sa main il se dit mais c' est pas possible un coup et il appelle la garde il s' est pas encore rendu compte que l' homme était mort et il dit au voleur au voleur au voleur et voilà le gardien du souk qui arrive avec le lieutenant de police et qui s' informe et le courtier qui lui dit oh regardez cet homme-là c' est un voleur je lui ai donné un coup pour l' arrêter embarquez-le le lieutenant de police se penche puis il se redresse il regarde le courtier il lui dit cet homme est mort tu l' as tué avec un coup de poing un petit coup de rien du tout sur le cou on l' emmène chez le juge le courtier et le juge est formel tu seras pendu demain l' homme passe la nuit dans la cellule le lendemain matin on a dressé la potence il y a une grande place avec plein de gens qui viennent assister au spectacle et il y a le courtier qui est là et le bourreau juste à côté le bourreau il commence à passer la corde autour du cou de l' homme du présumé coupable et juste au moment où on va le pendre il y a un ans~ un homme qui s' avance parmi la foule heh c' est l' aveugle et l' aveugle il dit arrêtez arrêtez c' est c' est moi qui l' ai tué je me rends je me rends je suis coupable cet homme a donné une pièce et j' ai voulu qu' il me mette une claque j' ai tiré sur son poignet il est tombé comme mort je suis coupable le courtier n' y est pour rien le bourreau regarde le juge le juge ne sait pas trop quoi faire il lui dit de changer de personne du moment qu' il y a un coupable ah le courtier il est bien content il retire la corde et il laisse volontiers sa place on guide l' aveugle on lui passe la corde et juste quand on va le pendre il y a un homme qui intervient dans la foule eh c' est le médecin et le médecin il dit arrêtez stop arrêtez ce n' est pas cet aveugle qui a tué le bossu c' est moi on l' a amené chez moi il était presque mourant et il faisait noir et enfin vous savez le juge fait alors on défait la corde de l' aveugle on le met sur le côté et puis on amène le médecin on lui passe la corde autour du cou et puis juste au moment où on va le pendre ben vous savez qui intervient qui c' est qui intervient non mais alors vous avez pas suivi l' histoire bon ben je vais vous aider mais alors là c' est c' est c' est le barbier c' est le barbier il me semble qui intervient et comme les autres il dit que c' est lui qui l' a tué cet homme-là alors là le juge il se dit que ça devient bien compliquée cette histoire il dit tout le monde chez le calife Arun al Rachid en ce temps-là il y avait un calife qui régnait avec justice sur son peuple il était apprécié de tous et la nuit souvent il se promenait déguisé dans les ruelles de sa ville avec son porte-glaive Monsour et son vizir Jafar pour voir comment allait son peuple et ce qu' il pensait de lui on amène tout le monde devant le calife et on lui raconte ce qui s' est passé mes événements et chacun raconte qu' il a fait avec le bossu et le calife Arun al Rachid écoute et au bout d' un moment il regarde le courtier et lui dit courtier toi je te connais bien j' ai confiance en toi dis-moi si tu devais me donner un conseil pour toi lequel de ces trois hommes qui ont transporté le corps si toi je t' écarte est le plus coupable dis-moi et là le courtier il s' avance et il dit oh commandeur des croyants les conseils parfois ils se retournent contre ceux qui les donnent écoutez plutôt |
Arbres syntaxiques
1: et une nuit elle commence une histoire
2: elle dit il y avait à Bagdad un bossu qui était musicien et qui jouait de la musique et ce jour-là cet homme-là
3: est venu juste devant l' échoppe d' un barbier
4: il a commencé à chanter et à jouer du tambour à l' intérieur de la boutique
5: le barbier
6: quand il a entendu ces sons venant de l' extérieur il a été fort intrigué il s' est approché près de l' homme
7: il a regardé
8: et il lui a demandé s' il voulait venir chez lui le soir même pour divertir sa femme
9: le bossu a accepté le soir est venu le barbier le bossu
10: sont partis ensemble dans la maison du barbier
11: quand ils sont arrivés la femme avait préparé du poisson
12: ils se sont installés à une table tous les trois
13: ils ont commencé à manger
14: et voilà qu'
15: au milieu du repas
16: alors qu' il venait d' avaler une bouchée de poisson on voit le bossu qui commence à devenir tout blême
17: et à chercher son souffle le barbier regarde sa femme intrigué
18: et puis petit à petit le bossu se met à blêmir à suffoquer
19: et finalement il tombe par terre l' homme
20: et la femme ne savent que faire ils sont inquiets
21: ils se disent qu' est-ce qu' on va penser de nous
22: le gouverneur va venir
23: il va il va penser que c' est un assassinat
24: comment on va pouvoir expliquer qu' après avoir mangé du poisson un homme tombe raide mort
25: une arête coincée dans sa gorge peut-être
26: il est hors de question qu' on garde ce fardeau ici
27: l' homme a réfléchi il s' est dit on va s' en débarrasser
28: il a demandé à sa femme de prendre les pieds
29: lui il a pris les mains du bossu
30: et ils sont partis dans la ville
31: au début ne sachant où aller
32: puis au détour d' une ruelle le barbier il a une idée
33: alors il commence à tirer sa femme se rapproche entre eux
34: deux
35: il y a le corps du bossu
36: et il dit j' ai une idée
37: on va aller voir le médecin suis-moi ils vont jusqu' à la porte du médecin
38: et en pleine nuit ils frappent à la porte
39: une servante leur ouvre ils donnent une pièce d' or à la servante
40: et ils lui disent réveille ton maître
41: et dis-lui que c' est urgent
42: on a quelqu' un qui est malade ici
43: sans même prendre le temps d' allumer la lumière la servante monte les escaliers
44: et va réveiller le médecin pendant ce temps le barbier
45: sa femme ils entrent dans la maison du médecin
46: ils grimpent le long de l' escalier
47: ils déposent le bossu juste en haut de l' escalier
48: et sur la pointe des pieds ils rentrent chez eux
49: la servante
50: quand elle réveille son maître il n' est pas content en pleine nuit comme ça
51: on vient le déranger
52: elle lui montre la pièce d' or
53: et déjà il commence à sourire
54: et elle lui explique elle lui dit qu' il y a un malade qui attend bas et que c' est grave visiblement
55: alors l' homme par devoir professionnel se lève rapidement enfile ses vêtements
56: commence à courir traverse la chambre
57: arrive au niveau de l' escalier
58: et donne un coup dans quelque chose
59: et il sent que ça roule
60: alors il se précipite il descend l' escalier
61: il allume la lumière à l' aide de bougies
62: et là il aperçoit un corps inerte
63: il va pour toucher le pouls
64: puis il se retient il soulève le bras qui retombe tout de suite
65: il voit un homme mort
66: il se retourne vers sa servante
67: et il se dit mais qu' est-ce qu' on va penser de moi qu' est-ce que vont dire les gens
68: on m' amène un homme à moitié mort
69: et le voilà mort complètement il est hors de question que je le garde chez moi
70: le gouverneur va arriver
71: on va m' emmener chez le sultan
72: il faut s' en débarrasser
73: allez aide-moi et voilà que le médecin prend les deux bras
74: la servante prend les deux pieds
75: et ils sortent tous les deux de sa maison
76: et le médecin il habite près d' un pont
77: et juste à côté de ce pont il se passe une chose étrange
78: il y a un homme qui est là jour et nuit qui fait l' aumône
79: mais à chaque fois qu' on lui donne une pièce il réclame une claque
80: et si on lui donne pas de claque il ne veut pas de pièce
81: et le médecin qui est en train de porter le corps du bossu
82: réfléchit
83: et il se dit on devrait on devrait le déposer près de l' aveugle de toute façon
84: il verra rien
85: alors ils arrivent au niveau du pont
86: il demande à sa servante de le suivre
87: et puis juste devant l' aveugle le médecin prend une pièce lui-même
88: et il la jette dans le chapeau
89: et quand l' aveugle entend la pièce tout de suite il attrape la main pour dire ah
90: donnez-moi une claque donnez-moi une claque mais la main qu' il attrape c' est la main du bossu la main du mort et à peine a-t-il tiré dessus que il sent que le corps tombe notre homme
91: il a beau être aveugle
92: il voit bien que c' est pas normal
93: alors il touche le corps du bossu
94: et il se dit malheur à moi
95: je suis déjà mendiant
96: et aveugle que va-t-il se passer à peine
97: je tire sur le poignet d' un homme
98: et il tombe raide mort
99: je peux pas garder ça avec moi
100: alors il le transporte le long du pont
101: il cherche un mur
102: il en trouve un c' est l' échoppe d' un magasin
103: il hisse le mort
104: il retourne sur le pont comme si de rien
105: était il se réinstalle le médecin et sa servante
106: ils rentrent chez eux
107: le lendemain matin
108: le courtier du sultan se lève
109: il traverse la ville
110: il est tôt encore les rues sont assez désertes
111: et tout d' un coup près d' un magasin il voit un homme qui est de dos
112: et il se dit un homme comme ça
113: si tôt le matin près d' un magasin c' est sans doute un voleur qui essaye de trafiquer une serrure depuis le temps que j' attends d' attraper un voleur sur le fait sur la pointe des pieds
114: il se glisse derrière l' homme
115: et lui donne un coup juste au niveau du cou
116: et l' homme il tombe raide mort
117: le courtier il regarde sa main
118: il se dit
119: mais c' est pas possible un coup
120: et il appelle la garde
121: il s' est pas encore rendu compte que l' homme était mort
122: et il dit au voleur au voleur au voleur
123: et voilà le gardien du souk qui arrive avec le lieutenant de police et qui s' informe et le courtier qui lui dit
124: oh regardez
125: cet homme-là c' est un voleur
126: je lui ai donné un coup pour l' arrêter embarquez-le le lieutenant de police se penche
127: puis il se redresse
128: il regarde le courtier
129: il lui dit cet homme est mort
130: tu l' as tué avec un coup de poing
131: un petit coup de rien du tout sur le cou on l' emmène chez le juge le courtier et le juge est formel
132: tu seras pendu demain
133: l' homme passe la nuit dans la cellule
134: le lendemain matin on a dressé la potence
135: il y a une grande place avec plein de gens qui viennent assister au spectacle
136: et il y a le courtier qui est là et le bourreau juste à côté
137: le bourreau il commence à passer la corde autour du cou de l' homme du présumé coupable
138: et juste au moment où on va le pendre
139: il y a un ans~ un homme qui s' avance parmi la foule heh
140: c' est l' aveugle et l' aveugle
141: il dit
142: arrêtez
143: arrêtez c' est c' est moi qui l' ai tué
144: je me rends je me rends
145: je suis coupable
146: cet homme a donné une pièce
147: et j' ai voulu qu' il me mette une claque
148: j' ai tiré sur son poignet il est tombé comme mort
149: je suis coupable le courtier n' y est pour rien
150: le bourreau regarde le juge
151: le juge ne sait pas trop quoi faire
152: il lui dit de changer de personne du moment qu' il y a un coupable
153: ah le courtier il est bien content
154: il retire la corde
155: et il laisse volontiers sa place
156: on guide l' aveugle
157: on lui passe la corde
158: et juste quand on va le pendre il y a un homme qui intervient dans la foule
159: eh c' est le médecin
160: et le médecin il dit arrêtez
161: stop arrêtez ce n' est pas cet aveugle qui a tué le bossu
162: c' est moi
163: on l' a amené chez moi il était presque mourant
164: et il faisait noir
165: et enfin vous savez le juge fait
166: alors on défait la corde de l' aveugle
167: on le met sur le côté
168: et puis on amène le médecin
169: on lui passe la corde autour du cou
170: et puis juste au moment où on va le pendre ben vous savez qui intervient qui c' est qui intervient
171: non mais alors vous avez pas suivi l' histoire
172: bon ben je vais vous aider
173: mais alors là c' est c' est c' est le barbier
174: c' est le barbier
175: il me semble qui intervient
176: et comme les autres il dit que c' est lui qui l' a tué cet homme-là
177: alors là le juge il se dit que ça devient bien compliquée cette histoire
178: il dit tout le monde chez le calife Arun al Rachid
179: en ce temps-là il y avait un calife qui régnait avec justice sur son peuple
180: il était apprécié de tous
181: et la nuit souvent il se promenait déguisé dans les ruelles de sa ville avec son porte-glaive Monsour et son vizir Jafar pour voir comment allait son peuple
182: et ce qu' il pensait de lui
183: on amène tout le monde devant le calife
184: et on lui raconte ce qui s' est passé mes événements
185: et chacun raconte qu' il a fait avec le bossu
186: et le calife Arun al Rachid écoute
187: et au bout d' un moment il regarde le courtier
188: et lui dit courtier toi je te connais bien j' ai confiance en toi
189: dis-moi
190: si tu devais me donner un conseil pour toi
191: lequel de ces trois hommes qui ont transporté le corps
192: si toi je t' écarte
193: est le plus coupable
194: dis-moi
195: et là le courtier il s' avance
196: et il dit oh commandeur des croyants les conseils
197: parfois ils se retournent contre ceux qui les donnent
198: écoutez plutôt
Fichiers
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