Le Corpus de référence du français parlé, comporte 440 000 mots, correspondant à 36 heures de parole. Il est composé de 134 enregistrements recueillis dans une quarantaine de villes différentes et échantillonnés en fonction de 3 situations de parole et de certaines caractéristiques des locuteurs (niveaux d’études, âge, sexe). La totalité du corpus se présente sous une forme transcrite alignée avec le son. L’ensemble a été mis à disposition du projet Orféo.
Corpus | CRFP |
Nom du fichier | PRI-GAP-1 |
Responsable(s) | Claire Blanche Benveniste |
Résumé | un vigneron parle de son métier |
Date de l'enregistrement | 00/00/1999 |
Durée de l'enregistrement | 00:17:52 |
Nature du signal | audio |
Qualité du son | environnement peu bruité |
Anonymisation du signal | script Daniel Hirst |
Niveaux d'annotation | Annotation automatique |
Annotation | automatique |
Type | entretien |
Secteur | privé |
Interaction en milieu … | amical |
Modalité | oral |
Nombre de locuteurs | 2 |
Situation de l'enregistrement | face_à_face |
Adresse d'échantillon | /annis-sample/crfp/PRI-GAP-1.html |
Identiant du locuteur | L1 |
Âge du locuteur | 21-60 |
Sexe du locuteur | M |
Profession du locuteur | enseignant-chercheur |
Niveau d'études du locuteur | études supérieures |
Lieu de naissance du locuteur | France, PACA, Gap |
Identiant du locuteur | L2 |
Âge du locuteur | inconnu |
Sexe du locuteur | M |
Profession du locuteur | vigneron |
Niveau d'études du locuteur | collège |
Lieu de naissance du locuteur | inconnu |
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L1: | voilà alors monsieur NNAAMMEE vous vous occupez un peu de vignes là dans les Hautes-Alpes ça serait intéressant que vous nous disiez un peu comment vous en êtes arrivé à cultiver la vigne et comment ça se passe un peu au cours de l' année les démarches qu' il faut faire les les petits travaux qu' il faut faire pour laisser un petit témoignage de ça pour les générations futures |
L2: | bé la vigne si on prend chronologiquement dans l' année à partir du début du du mois de janvier jusqu' à à la fin de l' année on commence par la taille alors bon la taille c' est un exercice qui est plaisant parce que ça dure pendant on a trois mois pour le faire on n' est pas pressé bon on y va surtout quand il fait beau temps et puis bon c' est c' est on voit ce qu' on a fait quoi c' est intéressant parce que bon c' est comme un peu un fouillis puis après la vi-~ est ça devient beaucoup plus clair quoi il y a plus que les les pores avec deux yeux chacun et puis après alors la vigne on la laisse là pendant un moment |
L1: | s' ouvrent |
L2: | et jusqu' à ce qu' elle elle débourre c' est-à-dire débourrer ça veut dire quand les bourgeons les bourgeons s' ouvrent et puis alors là c' est a~ bon quand ça tout se passe bien ça se fait tout seul hein c' est c' est le temps qui l' amène que les bourgeons gonflent blanchissent puis éclatent premières petites feuilles qui sortent qui apparaissent |
L1: | hum |
L2: | et puis donc ensuite très tôt on devine déjà les petits raisins qui sont les futurs p-~ raisins c' est une inflorescence qui puis ça reste pendant environ un mois ou un mois et demi alors en même temps il y a la végétation c' est-à-dire il y a des sarments feuillus qui se développent et puis les raisins en même temps ça reste bon ça reste vert au début très vert c' est une petite et puis vers la f~ au quinze juin à peu près c' est ce qu' on appelle la floraison c' est à dire au il y a eu une espèce d~ de fleur qui naît au-dessus de chaque grain quoi qui sont |
L1: | hum |
L2: | et bon là ça se passe très rapidement cette floraison ça se passe très rapidement il f-~ il faut qu' elle se passe très rapidement pour que chaque chaque grain devienne un raisin quoi si sinon bon c' est ce qu' on appelle la coulure s' il pleut ou que c' est dans la pollinisation si le pollen est mouillé eti il vole pas de d' un grain à l' autre c' est-à-dire qu' il part dans l' air |
L1: | et puis hum hum oui oui |
L2: | c' est ça ça pollinise pas quoi ensuite bon là il y a une période un peu de de nettoyage si vous voulez on on on supprime tous les tous tous les rameaux qui ne sont pas productifs c' est-à-dire ceux qui sont bas qui viennent pas sur les pores de la main ensuite qu' est-ce qu' il y a comme travail bé après il faut c' est c' est le temps toujours qui commande hein c' est le ensuite il y a la le traitement pour le le oïdium le mildiou les maladies cryptogamiques quoi bon là c' est environ un traitement tous les quinze jours à peu près pendant bon surtout le mois de juin et juillet c' est le plus important c' est au-~ à ce moment-là que ça craint le |
L1: | plus hum eh oui hum |
L2: | ensuite donc on passe là bon si tout se passe bien toujours pareil on coupe les rameaux pour éviter justement qu' il y ait de nouvelles feuilles qui se risquent d' être la maladie se développe surtout sur les feuilles qui sont nouvelles les feuilles les plus tendres donc on supprime les les rameaux et les on coupe quoi pour que ça s' arrête de pro-~ de pousser et après bon bé on attend encore c' est c' est toujours c~ c-~ c' est toujours le temps qui commande c' est la et puis ensuite il y a l' époque de la véraison alors là la véraison c' est à partir du le moment |
L1: | hum |
L2: | c' est c' est assez court aussi vers le mois d' août où le raisin c' est c' est plus si vous voulez un un fruit vert ça devient sucré c' est le moment où ça se transforme entre bof |
L1: | ah d' accord |
L2: | oui un un fruit vert et puis c' est c' est le moment où le sucre commence à entrer dans le grain voilà c' est ça c' est la véraison c' est capital là c' est pareil il faut aussi que ça se que tout se passe |
L1: | bien oui c' est capital |
L2: | et puis après bah on attend les vendanges tranquillement hein si il y a pas de catastrophes naturelles la grêle l-~ les froids les froids de printemps la grêle en été les attaques de maladie dues à la pluie la plupart du temps quand même hein l' humidité et puis on arrive aux vendanges vers le mois de fin octobre quoi ici c' est octobre en montagne |
L1: | hum |
L2: | le mois d' octobre puis nous on mène le le raisin à la coopérative c' est-à-dire qu' il y a pas le souci de la vinification c' est après à la coopérative que tout se se fait à la coopérative puis après il y a une période de transition après les vendanges jusqu' au mois de janvier bon bé c' est les feuilles tombent on laisse aller on laisse reposer |
L1: | le moment de l' esthétique de la vigne |
L2: | puis voilà voilà hum bon la vigne c' est sûr que elle il y a il elle est plus souvent chez nous du moins elle est plus souvent défeuillée que feuillée je calculé que bon elle est très belle quand elle est verte mais pendant six ou sept mois de l' année on voit que des sarments que des morceaux de bois |
L1: | hum oui oui oui oui |
L2: | la période feuillue c' est mai juin enfin jusqu' en septembre octobre octobre quoi après pour le reste on voit des des morceaux de bois c' est pas très joli |
L1: | hum bien sûr |
L2: | c' est c' est la nature |
L1: | quoi oui bien sûr et et dans le domaine du travail qu' est vous qui avez connu disons en tant que fils de vigneron les les la manière de travailler il y a cinquante ans et qui la connaissez maintenant qu' est-ce que vous donneriez comme différence principale |
L2: | bah c' est au niveau des traitements surtout les progrès par rapport tout le reste ça n' a pas changé enfin pour moi qui suis quand même un pas un vrai vrai professionnel si pour les vrais professionnels c' est un petit peu différent mais je trouve que c' é~ ça n' a pas évolué beaucoup il y a deux a deux progrès si on peut dire un c' est le désherbant c' est-à-dire ça évite de retourner la terre c' est un progrès si on peut dire ça mais enfin bon ça évite du travail et deux c' est la les traitements les produits sont beaucoup plus efficaces et finalement on on utilise de moins grandes quantités de produit je pense que |
L1: | hum hum |
L2: | oh c' est peut-être plus sain si si ils sont beaucoup plus efficaces ils ont une durée de entre deux traitements de quatorze jours quelque temps qu' il fasse parce que c' est systémique ça pénètre dans la sève et ça ça traite de l' intérieur si vous voulez c' est pas uniquement par contact avant nous quand on traitait par contact avec essentiellement le cuivre ou les cuivre et chaux c' était les produits de base la bouillie bordelaise |
L1: | quoi hum oui oui hum oui oui c' é |
L2: | à ce moment-là c' était uniquement par contact c' est-à-dire que la pluie le lavait et il y avait plus d' effet il fallait recommencer là com~ avec ce système enfin systémique le qui pénètre dans la sève les produits actifs pénètrent dans la sève et bon ça permet de d' avoir quatorze jours entre chaque traitement de manière à bon sans souci pratiquement quoi on le refait pas donc nous bon en montagne on fait moins quand même que dans les pays de plaines mais on faut compter quatre à cinq traitements dans l' année quoi à peu près à peu près pas pas d' avantage non sinon les produits bon c' est le le système de pulvérisation qui est un peu plus perfectionné il y a des micro-gouttes qui pénètrent mieux justement comme c' est systémique on a intérêt à avoir des gouttes de plus en plus petites pour pas qu' il y ait de ruissellement quoi tu perds rien ça pénètre tout les gouttes sont plus petites mais sinon il y a rien de bien bien nouveau hein c' est toujours enfin pour nous qui vendangeons à la main parce que s-~ su~ oui même dans les grandes exploitations le le progrès des machines à vendanger |
L1: | hum |
L2: | bon ce que font pff dix personnes à peu près en dix personnes en quatre jours par exemple une machine le fait dans une après-midi c' est en gros le oui d' accord mais enfin il y a un côté folklorique |
L1: | mais il y a pas le folklore il y a pas c' est sûr c' est le folklore si on peut dire parce que c' est très pénible les vendanges mais enfin bon oui oui ça vu de l' extérieur |
L2: | ouais sinon il y a rien de pou-~ pou~ pour nous il y a rien de très très nouveau hein la taille elle est toujours manuelle le bon le ce qui est épamprage c' est-à-dire cet ébourgeonnage des des rameaux non productifs tout ça c' est toujours pareil l' épointage c' est toujours avec une faucille et on coupe pour nous il y a pas tellement de nouveautés sinon au niveau des traitements maintenant quand même dans les vignobles plus modernes il y a des machines qui font bon la machine à vendanger euh des épointeuses des machines des genres de lames qui coupent comme des taille-haies à peu près qui coupent les feuilles sinon il y a pas de le palissage c' est nouveau de plus en plus on fait de des palissages sur fil de fer au lieu d' être en gobelet avant où alors les souches envahissaient la raie puisqu' on passait essentiellement à pied donc on c' était pas grave si ça envahissait la la raie maintenant bon les tient bien sur le rang pour pouvoir passer avec le tracteur au milieu |
L1: | eh oui c' est ça mais finalement vous labourez moins qu' avant |
L2: | non on laboure quand elle est jusqu' à la trois quatrième année et puis après c' est du griffonnage et désherbage au milieu pour tenir propre |
L1: | hum |
L2: | puis bien que là il y ait aussi des des des nouveaux procédés de de culture où on met de l' herbe au contraire pour euh pour garder l' humidité pour éviter le ravinement pour éviter |
L1: | bon hum |
L2: | il y a aussi de d' autres d' autres méthodes de culture quoi si vous voulez où on enherbe l' intérieur et on passe avec un broyeur pour broyer cette herbe pou~ pou~ pour tondre cette herbe enfin ça c' est pas c' est pas très répandu |
L1: | quoi et alors sur le plan disons commercial bon il y a quand même une crise de surproduction de de beaucoup de produits ici par exemple les les les les fruits bon et la vigne a l' air de de d' être quand même une production qui se maintient et qui permet aux agriculteurs au fond de maintenir un peu leur niveau de vie |
L2: | bé c' est-à-dire il y a eu bon il y avait il y a quelques a~ décennies un ministre qui avait quand même dit pour une fois la vérité qui avait dit vous faites de la piquette en parlant des mauvais vins des vins où quand il y avait une grosse production à l' hectare et il avait failli se faire se faire tuer parce que les gens étaient vexés mais ça avait quand même porté ses propos parce que même si c' était maladroit peut-être à l' époque mais ça avait permis de reconstituer tous les vignobles maintenant le terme de piquette n' existe plus tous les vins sont bons même les vins de table bon nous c' est des vins de pays donc c' est une production un peu moindre de quan-~ quantité |
L1: | tout hum tous les vins sont bons |
L2: | mais enfin je dans la gamme de prix où le vin est vendu tous les vins sont bons hein c' est nous on a bon la chance d' être la cave la plus haute de de France si vous voulez en altitude donc |
L1: | hum bien sûr |
L2: | il y a pas mal de cultures ce commerce commercial voilà ce commerce eh la commercialisation de vins de pays bon ça fait partie des vacances de si bon c' est c' est comme ça hein |
L1: | hum |
L2: | enfin il est pas meilleur qu' ailleurs mais il est pas plus mauvais et c' est du vin comme comme sont dans cette gamme de prix-là beaucoup de autres vins quoi c' est il est cultivé de la même façon le raisin est cultivé de la même façon peut-être moins intensivement que dans le midi mais aussi avec quand même le désherbant hein il faut avouer ce qui est |
L1: | bon oui c' est pas demain la veille qu' il y aura une culture biologique comme c' est à la mode maintenant de la vigne |
L2: | bé ça ça peut arriver si si le prix s' en ressent si il y a une compensation au niveau de la vente et du prix pourquoi pas ça peut mais il faut que ça se discute et qu' il y ait des engagements de pris pour pour cultiver d' une autre manière moins intensivement et tout pourquoi pas nous nous on y aurait intérêt pour des petites productions des petites exploitations ça serait ça serait bien hein mais bon il faut quand même qu' il y ait une compensation au au niveau du prix et que les gens acceptent de payer plus cher mais |
L1: | oui hum |
L2: | mais le vin ce sera pas forcement meilleur pour autant enfin c' est c' est sûr que à l' analyse peut-être que les désherbants entrent maintenant c' est encore à prouver d' une part et d' autre part les désherbants ont fait aussi beaucoup de progrès quand même ils sont de plus en plus sélectifs donc c' est plus des désherbants |
L1: | qui hum |
L2: | euh comme on utilisait au Viêt-nam des défoliants qui qui défoliaient absolument tout qui bon les désherbants ils tuent certaines variétés dès qu' il est au contact de la terre il se il se décompose ça devient de l' azote enfin il il bon y a toujours quelques traces de s produit dans le vin mais c' est quand même pas comme des carottes ou des ou des légumes où c' est directement si vous voulez là il y a déjà le bon le transfert de la sève par les racines qui monte et tout on espère qu' il y a une espèce de filtration qui sé~ qui s' opère entre |
L1: | le hum |
L2: | le produit et le le désherbant et le raisin maintenant je suis pas un expert en en chimie pour savoir si il reste des traces ou non enfin le vin est bon quand même donc on verra |
L1: | bien eh oui oui non mais et d' une façon plus générale d' après vous quel est l' avenir de de l' agriculture dans dans l' économie des Hautes-Alpes est-ce que des jeunes se lancent dans le métier ou est-ce que c' est quand même quelque chose qui va c' est |
L2: | un oh je crois que c' est descendu tellement c' est arrivé tellement bas que ça ne peut que que remonter si vous bon bé les exploitations se concentrent il y en a de moins en moins donc bon ceux qui vont travailler dans les Hautes-Alpes maintenant vont travailler comme ceux du de du midi |
L1: | hum |
L2: | hein des enfin parlons pas des grands des des grands crus mais c' est l' équivalent de à quoi peut-on le comparer dans l' arrière pays de Montpellier les les Costières les non pas les Costières le zut le nom m' échappe enfin des |
L1: | oui |
L2: | des des des produits sur ces coteaux qu' il y a derrière Montpellier là dont le nom m' échappe |
L1: | oui |
L2: | mais j~ je sais pas on va travailler un peu ça plus à l' ancienne si vous voulez parce que à l' ancienne c' est plus possible hein embaucher des gens je me souviens quand j' étais quand j' étais jeune bon bé avant on embauchait des saisonniers pour purger la vigne maintenant c' est hors de question hein on pe on pourrait |
L1: | plus eh oui |
L2: | donc si on accepte que ça devienne un peu comme comme ailleurs je pense que ça peut si le climat s' y prête et qu' il y a pas de catastrophe naturelle bon ça peut être viable bon d' ailleurs certains qui avaient des exploitations d' arbres fruitiers se sont déj~ reconvertis vers la vigne |
L1: | hum oui c' est ça |
L2: | hum du coup NNAAMMEE tout ça je connais des producteurs qui ont abandonné les arbres pour revenir à la vigne |
L1: | hum |
L2: | bon c' est un retour parce que naturellement il y avait des vignes et après ils ont arraché les vignes pour mettre des arbres maintenant bon ils mettent de la vigne tant qu' on reste vins de pays à production quand même bien limitée je pense que ça va rester ça va être viable quoi pour ceux qui le font maintenant si ça devait prendre une extension et devenir |
L1: | hum |
L2: | je pense qu' il y aurait pas les marchés pour évacuer des grandes quantités pour vendre des grandes quantités avec la concurrence de d' autres pays quoi qui sont mieux placés géographiquement |
L1: | et en dehors de la vigne quels seraient les produits qui qui seraient d' avenir |
L2: | bé je crois que les produits c' est tous ceux qui peuvent être vendus directement |
L1: | hum |
L2: | il y a pas de il y a pas de recette miracle le l' essentiel c' est de pouvoir d' arriver à commercialiser ce qu' on produit je crois que ceux qui resteront dans quelques années bé c' est ceux qui seront capables de vendre euh d' exploiter ce qu' ils produisent quoi de vendre ce qu' ils produisent parce que sinon les lois du marché sont telles que en petites quantités c' est plus viable |
L1: | eh oui |
L2: | c' est il faut que les gens soient capables de maîtriser leur s les quantités d' arriver à la vendre eux-mêmes quoi alors soit bon ils ont des conventions avec les supermarchés locaux soit avec les des stands au bord des routes soit enfin bon voilà faut mais enfin il faut que ça s' écoule localement parce que sur au sur le plan concurrentiel ça sera jamais possible quoi avec les petites exploitations les petites surfaces le la terre est pas la même que dans le à Châteaurenard |
L1: | où bien sûr bien sûr |
L2: | eh ça restera au niveau quand même des fruits et légumes des oui des fruits et légumes et de la vigne eh il y aura pas de pour l' élevage porcin peut-être |
L1: | oui c' est ça alors il reste encore quelques pourtant le les cours du porc se sont effondrés on a vu |
L2: | oui il faut ré~ oui mais je crois qu' il faut rester là peut-être au niveau de l' élevage porcin il faut pas vouloir copier ce qui se passe en Bretagne parce que là bon ou ou ailleurs hein dans les pays producteurs du Massif Central mais bon moi j' en connais qui des élevages porcins la la preuve c' est quand même des des polémi~ des polémiques au niveau de environnemental pour le la création de nouveaux élevages et tout ça parce que si ça reste local ça peut encore se vendre quoi ça peut encore mais il faut pas vouloir copier ce qui se passe ailleurs sinon c' est c' est la catastrophe ils peuvent pas quoi de toute façon je crois que les les porcs bon bé il y a toujours cette tradition quand même de de porcs des Alpes et tout ça qui se oui oui oui de charcuterie |
L1: | si ah oui de charcuterie |
L2: | bon il y a eu quelques expériences de gens qui élevaient et qui puis qui commercialisaient la charcuterie mais c' est il y a des des telles exigences au niveau sanitaire et tout ça que comment savoir c' est très difficile quoi c' est là ils ont beaucoup de mal parce qu' il faut des investissements gigantesques pour arriver à produire d dans les normes mais sinon le porc oui l' élevage ovin je cr~ bon il y a encore le alors un peu plus en montagne dans le Champsaur ou le Queyras encore le lait les fromages mais là de de toute façon c' est il faut aussi transformer pour pouvoir vivre sinon c' est pas possible quoi il faut pouvoir transformer vendre sur place |
L1: | oui et vendre sur place |
L2: | mais ça c' est plus dans les montagnes de le Briançonnais Queyras et Champsaur et pour les ovins c' est le Sisteron et |
L1: | la voilà et bé on vous remercie de de toutes ces explications et on vous souhaite de continuer votre exploitation euh |
L2: | eh bien merci |
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