Le Corpus de référence du français parlé, comporte 440 000 mots, correspondant à 36 heures de parole. Il est composé de 134 enregistrements recueillis dans une quarantaine de villes différentes et échantillonnés en fonction de 3 situations de parole et de certaines caractéristiques des locuteurs (niveaux d’études, âge, sexe). La totalité du corpus se présente sous une forme transcrite alignée avec le son. L’ensemble a été mis à disposition du projet Orféo.
Corpus | CRFP |
Nom du fichier | PRI-BOR-2 |
Responsable(s) | Claire Blanche Benveniste |
Résumé | la locutrice parle de sa vie de retraitée, de son ancien métier et de ses relations avec ses petites filles |
Date de l'enregistrement | 00/00/2000 |
Durée de l'enregistrement | 00:17:05 |
Nature du signal | audio |
Qualité du son | environnement peu bruité |
Anonymisation du signal | script Daniel Hirst |
Niveaux d'annotation | Annotation automatique |
Annotation | automatique |
Type | entretien |
Secteur | privé |
Interaction en milieu … | amical |
Modalité | oral |
Nombre de locuteurs | 2 |
Situation de l'enregistrement | face_à_face |
Adresse d'échantillon | /annis-sample/crfp/PRI-BOR-2.html |
Identiant du locuteur | L1 |
Âge du locuteur | 21-60 |
Sexe du locuteur | F |
Profession du locuteur | chercheur |
Niveau d'études du locuteur | études supérieures |
Lieu de naissance du locuteur | inconnu |
Identiant du locuteur | L2 |
Âge du locuteur | 61+ |
Sexe du locuteur | F |
Profession du locuteur | inconnu (retraité) |
Niveau d'études du locuteur | collège |
Lieu de naissance du locuteur | inconnu |
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L1: | qu' est-ce qu' elle a la jeunesse actuelle |
L2: | la jeunesse oh bof vous croyez qu' ils sont gâtés par tout l' environnement par tout ce qu' on leur présente par tout ce qu' on leur fait voir moi quand je vois la télévision on ne voit que du crime on banalise le crime on le banalise alors on s' étonne après que les jeunes prennent un revolver et aillent tuer le voisin d' à côté parce que il lui aura fait quelque chose on ne voit que des films policiers mais d' une violence intensive on n' essaie même pas de de leur faire voir des documentaires des choses qui pourraient élever leur esprit moi ça ça ça me ça me choque beaucoup ça me choque beaucoup |
L1: | votre vos petites filles euh |
L2: | ah non ma petite fille non bon mes petites filles dirons-nous elles sont peut-être un peu protégées par notre mode de vie par euh nos paroles nos échanges nous parlons énormément et nous parlons de tout tout est abordé il n' y a ri-~ rien de tabou rien qu' on parle du sexe même quand elles étaient plus petites la la dernière a douze ans on parle du sexe du SIDA de maladies sexuellement transmissibles de tout de tout tout est abordé tout est abordé il faut une for-~ une ét~ une étroite comment dirais-je tendresse amitié amour un étroit amour pour que et on moi je vois mes petites filles mais quand elles ont un problème avec leurs parents mamie je peux te dire quelque chose on vient s' épancher quelque part donc elles sont je s-~ je pense qu' elles elles sont un peu protégées je ne vous dis pas que de temps en temps il n' y a pas un voca-~ ça le vocabulaire euh il est très coloré quelquefois quand elles se disputent entre elles hein c' est quelque chose d' affreux d' affreux bon alors je dis écoutez mes chéries je suis plus dans le coup là j' ai pas envie de m' y mettre non plus à part de des petites choses comme je suis gavée bien vous voyez je sais pas ce que ça veut dire mais enfin elles disent ça |
L1: | bon qu' est-ce que ça veut dire |
L2: | ah je suis tout à fait bien alors maintenant c' est je suis gavée bien voilà tout à fait mais je dis mais chérie tout à fait c' est aussi joli que gavé moi je gave des oies mais je ne gave pas mon savoir ni mon cerv~ cerveau quand même non non non elles |
L1: | elles ont quel âge |
L2: | alors seize ans quat~ euh treize ans et douze ans elles auraient pu faire une tranche d' âge non elles sont elles sont adorables et et je crois que quelque part elles sont à l' origine de ce que je suis |
L1: | oui |
L2: | pourquoi eh ben parce qu' elles m' ont tirée par le haut j' ai toujours été près d' elles elles ont toujours besoin de de m' interroger de savoir un petit peu on parle français enfin on essaie de faire les devoirs depuis qu' elles sont petites ça été mes enfants d' abord après ça été mes ce sont mes petites filles bon euh il faut faire faire les devoirs donc c' est quelque part on m' interroge suis pas obligée de répondre si il y a des fois où j' ai pas su je je cherchais mais je leur faisais voir que je savais pas quand même parce que je pouvais leur dire je sais tout et je leur dis très souvent vous savez on apprend jusqu' à la fin de sa vie hein la fin de sa vie non je pense que quelque part les enfants sont très très importants pour les personnes âgées très importants je ne sais pas si les les personnes âgées sont imp~ sont importantes pour les enfants et ça je le crois aussi parce qu' elles leur nt amène un peu leur connaissance mais pour les personnes âgées je pense que les enfants c' est très important parce que les relations avec les jeunes sont imp~ sont importantes parce que ça vous ça vous draine en haut ça vous laisse pas tomber dans un trou moi je le compare avec euh des amies qui n' ont pas d' enfant mais qui sont vraiment alors là je dis vieilles et quand je dis mon Dieu mais ce qu' elle est vieille cette dame et après je me dis mais ma chérie mais tu as le même âge qu' elle mais c' est vrai elles n' ont aucun but dans la vie elles n' ont ne les élève pas on les amène pas vers les on les interroge pas et puis elles sont plus dans le coup on ne supporte pas la violence mais moi non plus je la supporte pas mais j' essaie de me l' expliquer et j' essaie quelquefois quelque part de la pardon-~ de pardonner cette violence parce que je pense que les adultes sont pas étrangers à tout ça on a laissé s' instaurer certaines choses et après on a voulu un mai soixante-huit mais on a laissé euh une permissivité extraordinaire et puis après on veut maintenant revenir en arrière désolée c' est c' est c' est pas comme ça |
L1: | vous avez travaillé |
L2: | oui comme assistante sociale oui |
L1: | ah oui oui |
L2: | eh oui j' ai travaillé comme assistante sociale euh au Ministère de l' Air dans les Ateliers Industriels parce que j' aimais bien les contacts avec les ouvriers tous toutes les gens qui ont des problèmes qui sont qui ont plus ou moins de malheurs qui ont plus ou moins de misères j' avais des liens très très étroits avec les familles ça c' était quelque chose d' extraordinaire après je suis partie au Maroc euh et puis oui j' ai travaillé trois ans au Ministère de l' Air je suis partie au Maroc c' était tout de suite après mes études j' ai travaillé au Ministère de l' Air toujours dépendant du Ministère de l' Air aux Ateliers Industriels de l' Air et et après j' ai vou voulu changer faire de l' usine euh civile pas l' armement et je suis allée à la Compagnie Sucrière Marocaine où j' avais là des gens des marocains et des européens ça aussi c' était très très très pour moi très enrichissant pour eux j' espère que je leur apportais un peu quelque chose mais pour moi très enrichissant comprendre un peu la douleur des gens la peine des gens et puis pas avoir un a priori par rapport à untel et untel et untel parce qu' il faut voir un peu dans quelles conditions ils sont et après à à ce moment-là on peut émettre un jugement moi quand j' entends certaines personnes dire oh celui-ci oh celui-là moi je dis mais écoutez hein vous savez vous avez vécu comme eux vous savez vous ce que l' on fuit quelque part bon alors et et moi ce que j' aimais beaucoup au Maroc c' est les relations avec les femmes les femmes qui sont brimées qui n' avaient le droit de rien dire n' avaient pas le droit de sortir qui n' ont le droit que de subir que de subir et ça je trouve que c' était moi si j' avais été comment dirais-je marocaine je crois que je me serais lancée à bloc dans ce dans ce genre de choses la lutte contre cette espèce de de toute-puissance de l' homme où la femme n' a droit rien tu me plais pas tu me donnes pas s d' enfant tu m' as donné une fille allez va-t' en tu t' en vas je veux plus te voir hein |
L1: | qu' est-ce qu' elles devenaient |
L2: | elles devenaient elles allaient faire des ménages chez les européens si les européens voulaient les respecter ça aussi ça aussi je pense que tout être humain a droit au respect puis même s' il est votre employé moi j' ai eu une une employée je dirais j' avais en-~ tissé de tellement bons rapports que ses enfants sont en France à Paris c' est pas moi qui les fait venir mais enfin si j' avais pu je l' aurais fait et pff on a des on on se téléphone régulièrement on a des des et la la petite dernière me disait l' autre jour tu sais je me rappelle quand tu me tirais un peu mes nattes quand en mathématiques je savais pas trop faire mes problèmes mais je te remercie quand même et non non on avait ça été pour moi un je vais vous dire ça pour moi de quitter pas le Maroc bien sûr c' est un très joli pays mais quitter ces ces mes amis parce que c' était des amis ça ça été pour moi le pl~ et c' est c' est toujours quelque chose qui revient c' est un déchirement ça c' est c' est le M-~ bon le Maroc on se fait partout l' on est si l' on est avec les les êtres que l' on aime hein mais d' avoir quitté mes amis ça c' est c' est quelque chose euh qui moi me me fait mal sachant ce qui s' est passé après parce que oh il y a il y a vingt ans que je suis là et pendant ce temps-là les pauvres ça pas été très drôle |
L1: | et le la réinsertion à Bordeaux euh |
L2: | le nouveau roi ah pour moi la réinsertion a été très bien j' ai repris du travail à la DASS où je me j' étais auprès des handicapés vous voyez je recherche toujours un petit peu ce qui pas ce qui est facile enfin c' est pas c' est pas que c' est pas facile mais où on sent que les gens ont plus besoin de vous les familles ont besoin de vous hein parce que c' est vrai sur le secteur aussi on a besoin mais j' avais l' impression que sur le secteur d' abord il faut vous dire que ce sont des filières on on a on quand on fait une enquête des fois d' abord solliciter les une autre assistante sociale qui retransmet à une autre assistante sociale et bien souvent à la fin de la chaîne vous savez pas trop ce qui s' est passé tandis que dans un tout à fait déterminé dans un endroit très déterminé euh là on sait on s' occupe des handicapés c' est handicapé point final et on fait tout bien sûr on a des relations avec les autres secteurs sociaux mais euh c' est quand même nous qui sommes au courant on a fait les démarches du départ on assiste à la souffrance des gens la souffrance des enfants euh non moi je c' est un peu je suis un peu particulière |
L1: | et euh la retraite d' assistante sociale |
L2: | c' est la retraite d' assistante sociale s' est faite à soixante ans ah non soixante-cinq ans pardon et puis euh attendez NNAAMMEE a seize ans oui c' est ça à soixante-cinq ans et bon ce je je me suis donnée entièrement alors à mes petites filles et puis je me suis occupée d' un tas de gens autour enfin voilà des petits trucs comme ça annexes et puis et puis maintenant eh ben euh je m' occupe toujours de mes petites filles je m' occupe d' autres personnes âgées excusez-moi mais c' est comme ça et puis de de beaucoup de cop-~ de camarades mes petites filles alors c' est c' est un petit peu si vous voulez mes petites filles mamie tu sais j' ai une telle elle sait pas où aller tu peux pas gna gna gna bon allez on vient à la maison passe huit jours à la maison on travaille ensemble et bon on a des échanges voilà oui ouais |
L1: | vous continuez |
L2: | ah oui oui non mais parce que d' abord j' aime ça je vais vous dire quand même je crois que quelque part si j' aimais pas ça je me mettrais dans mon coin à me faire mes mots croisés comme mon mari à faire des mots croisés à ne pas prêter l' oreille à tout ce qui se passe à côté hein et non ben je crois que de toute façon même pour mes petites filles je dois faire ça même pour elles je crois que c' est important leur grand-mère qui se met dans sa tour d' ivoire qui ne se consacre que à ça non c' est pas |
L1: | bon vous avez quitté euh votre métier à s |
L2: | ah ça été très hum ça été quelque chose de très très difficile c' est pour ça que à côté je vais voir euh certaines petites personnes âgées d' autres bon bref hein on essaie de s' ai-~ on essaie d' aider dans la mesure de de nos moyens actuels de diriger une est cambriolée alors elle vient me trouver on va faire avec elle les démarches avec la police et machin voilà |
L1: | vous continuez |
L2: | un peu plus ou moins plus ou moins vous voyez indirectement pas ouvertement je vais pas faire du de la concurrence à mes col~ à mes anciennes à mes collègues assistantes sociales elles m' arracheraient les yeux |
L1: | parce que ils elles manquent de travail |
L2: | ah non je pense pas qu' elles manquent de travail je pense que si elles veulent bien faire leur travail elles ne manquent pas de travail à l' époque où j' ai commencé on man~ on manquait déjà pas de travail mais on le faisait moins administrativement si vous voulez il y avait moins cette chape administrative que maintenant il y avait beaucoup plus de relations plus étroites avec euh avec les gens que maintenant on a l' impression que c' est un petit peu anonyme à part une ou deux familles peut-être qui vont les les accaparer voilà mais c' est vrai que c' est plus du tout pareil je ça c' est l' évolution et je trouve que c' est un peu dommage et puis aussi pour les familles je vous dis quand elles sont elles vont au Service Médico-Social au au Centre Médico-Social elles vont voir une assistante sociale qui va les recevoir qui va les entendre qui va les diriger sur une autre assistante sociale ils n' ont plus tellement de repères et ça c' est c' est peut-être moins |
L1: | bien et Bordeaux est une ville euh |
L2: | ah que je n' aime pas alors là que je n' aime pas les Bordelais ne sont pas sympathiques ah ils ne sont pas accueillants peut-être moi j' ai cette déformation du Maroc où les français c' est vrai quand ils sont un peu expat~ quand ils sont expatriés ils sont ensemble on év~ on vit ensemble on s' entraide on s' aide on machin quand on arrive au à Bordeaux mais vous voyez les portes qui se ferment on vous laisse pas rentrer vous êtes un étranger et le le meilleur souvenir que j' ai de ce genre de choses c' était mon fils qui recevait un tas de petits camarades et moi je recevais les petits camarades et puis un beau jour je dis écoute mon chéri tu es bien mignon mais dis donc de temps en temps tu ne pourrais pas aller chez les petits copains ah mais il me dit tu as raison maman alors un jour il revient il m' a dit tu sais j' ai compris ce que tu me disais il faut pas non plus tout donner il faut aussi recevoir et il est allé chez un de ses camarades quand il est arrivé à la porte de sa maison il lui a dit au revoir voilà ça c' est Bordeaux hein c' est ça Bordeaux moi j' aime pas Bordeaux j' aime pas les bordelais vous n' êtes pas bordelaise mais même à un bordelais je le dis de toute façon que je n' aime pas Bordeaux ni la mentalité bordelaise d' abord ils savent tout ils connaissent tout et nous on est tous des imbéciles alors ça il faut mieux se taire |
L1: | et par rapport à aux difficultés aux personnes en difficulté par exemple euh est-ce que Bordeaux est une ville où il est difficile de vivre ou euh |
L2: | ça doit pas être facile de vivre quand je vois encore des jeunes femmes autour du marché des Capucins chercher dans les poubelles pour ramasser un morceau de boudin que le le charcutier au lieu de leur donner a mis sur la poubelle j' apprécie j' apprécie pas ça un jour ça je l' ai fait remarquer parce que il y avait une jeune femme et je la voyais chercher je la voyais j' ai je parle de boudin parce que c' est justement ça elle sur un sur ce grand bac vous savez et je la voyais en train de farfouiller elle sort deux deux boudins qui étaient pleins de sciure alors moi je lui dis vous allez pas prendre ça et puis je me suis adressée quand même au charcutier et j' ai dit non mais ça ne vous fait rien du tout au lieu de lui donner au lieu de mettre devant chez vous un une assiette avec ce que vous ne vous n' allez pas garder pour le lendemain que les gens puissent se servir le mettre sur la poubelle vous croyez que c' est bien ça les les mettre au rang de chiens c' est le mépris de l' autre moi je trouve ça pas |
L1: | bien et qu' est-ce qu' il a dit |
L2: | il m' a dit si je devais faire ça alors ah oui bien sûr non c' est vrai que la misère on côtoie la misère sans s' y arrêter voilà et quand il y en a un qui vous demande une pièce ça c' est vrai moi quand on me demande une pièce pour acheter du pain je dis ben écoutez si vous voulez je vais aller avec vous chercher le pain c' est pas pour aller acheter un litre de vin quand même hein je vais pas les aider à plonger un peu plus mais aussi aussi quelque chose un jour j' accompagnais mes petites filles à l' école et je vois une jeune fille qui était assise sur le trottoir devant l' hôpital Bergonié elle avait un livre euh un cahier sur ses genoux et elle semblait écrire bon mais elle semblait pas bien bon je me dis on va voir je reviens et cette jeune fille était allongée mais vraiment pas bien et je lui ai dit vous n' êt-~ vous n' êtes pas bien je dis est-ce que je puis vous être utile elle me dit oui je suis pas bien je pense que bon il y avait une histoire de drogue là-dessous mais enfin c' est pas parce qu' il y a une histoire de drogue qu' on doit la laisser mourir sur un trottoir alors euh je lui dis écoutez ce si cela ne vous ennuie pas je vais téléphoner aux pompiers que l' on vienne vous chercher qu' on vous emmène à l' hôpital voir un petit peu ce que l' on peut faire pour vous alors elle commence par me dire oh non écoutez non je veux pas j' ai dit non mais dans l' état où vous êtes c' est pas très sérieux de rester sur un trottoir c' est pas très bien alors elle a accepté je avais pas d' argent sur moi parce que j' étais chez je suis vite retournée chez moi j' ai pris de l' argent télépho~ té-~ j' ai téléphoné je suis revenue je suis revenue les pompiers d' abord m' ont demandé pourquoi qu' est-ce qu' elle a qu' est-ce que ci qu' est-ce que là ça aussi si si je téléphone pour une jeune fille qui est en difficulté sur un trottoir on n' a pas me poser des questions elle est en difficulté point final à eux-mêmes de juger s' ils se sont déplacés pour rien ou pas ça ça je supporte pas non plus hein alors euh ils sont arrivés mais pendant ce temps-là il y a beaucoup de gens qui sont passés personne ne s' est arrêté personne hein et les pompiers sont arrivés et puis c' est vous qui avez téléphoné ben oui c' est moi qui ai téléphoné alors euh il me dit alors il se tourne vers la jeune fille qu' est-ce que vous avez alors je lui dis écoutez moi je vous ai expliqué il me dit vous êtes pas de sa famille je lui dis non mais je ne suis pas de sa famille mais je suis passée devant elle je l' ai vue en difficulté je peux le vous raconter ce que j' ai vu au départ elle écrivait après elle écrivait plus elle était pas bien on sentait qu' elle était pas bien du tout bon enfin ils ont quand même amenée à amenée à l' hôpital euh après je ne sais pas ce qu' il en est advenu mais enfin ils ont amenée mais c' est c' est voilà c' est ça et à Bordeaux remarquez qu' à Paris c' est pareil moi ça je l' ai vu à Paris un un homme même s' il est soûl il est sur le bord du trottoir prêt à tomber prêt à se faire écraser par les voitures personne ne se baissera pour le tirer un peu hein mais par exemple vous allez voir un petit chien qui va pleurer hurler mais vous allez voir tous les gens se précipiter je n' ai rien contre les chiens parce que moi j' ai eu des chiens hein et je les aime bien mais |
L1: | oui |
L2: | hein |
L1: | il y a une différence |
L2: | voilà c' est ça |
L1: | écoutez vous m' avez euh c' est très bien je vous remercie beaucoup c' est pas trop difficile |
L2: | pas difficile du tout |
Nom fichier | Lien | Taille (octets) |
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