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Le Corpus Chambers-Rostand du français journalistique

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Corpus Le Corpus Chambers-Rostand du français journalistique

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Métadonnées : general

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CYCLISME . Paris-Nice endeuillé par le décès d' Andreï Kivilev Le coureur kazakh est mort , mercredi 12 mars , d' un traumatisme cranien après une chute survenue la veille dans les derniers kilomètres de la deuxième étape de la course . Il ne portait pas de protection au moment de l' accident Le coureur cycliste kazakh Andreï kivilev , 29 ans , est mort mercredi 12 mars . Victime d' une grave chute , mardi 11 mars , lors de la deuxième étape de la course Paris-Nice , il avait été hospitalisé au service de neurochirurgie de l' hôpital Bellevue de Saint-Etienne . il souffrait d' un traumatisme crânien sérieux , avec fracture de l' os frontal . Un scanner avait également révélé une lésion et un oedème cérébral . Lors de l' accident , il ne portait pas de casque . Andreï Kivilev avait notamment terminé 4e au classement final du tour de france en 2001 . Cette année -là , il avait également remporté les deux seules victoires de sa carrière : une étape dans le critérium du Dauphiné et la Route du Sud . L' accident mortel d' Andreï Kivilev est le premier survenu à un coureur de l' élite depuis quatre ans . Andreï Kivilev est mort , mercredi 12 mars . Le coureur kazakh , âgé de 29 ans , avait été victime d' une grave chute la veille , lors de la deuxième étape de Paris-Nice , disputée entre Paray-le-Monial et Saint-Etienne . Il souffrait d' un traumatisme cranien sérieux avec fracture de l' os frontal . Il avait été hospitalisé , mardi 11 mars , en fin d' après-midi , au service de neurochirurgie de l' hôpital Bellevue de Saint-Etienne , où il a passé la nuit en réanimation . « Son état de santé s' était aggravé de façon très sérieuse pendant la nuit » , a expliqué au Monde Jean-Jacques Menuet , le médecin de la formation française Cofidis dont est sociétaire le coureur . Le scanner pratiqué sur le Kazakh avait en outre révélé « une lésion et un oedème cérébral » . Vers 3 heures du matin , une intervention de décompression neurochirurgicale avait été tentée pour diminuer l' hypertension intracranaire causée par l' oedème . Sans succès . Le terrible accident est survenu alors que le grimpeur s' apprêtait à attaquer l' ascension du col de la Croix de Chabouret , principale et dernière difficulté de l' étape située à une trentaine de kilomètres de l' arrivée . « Andreï était dans les 10 - 15 premiers , la situation de course était très tendue car les coureurs étaient à environ 300 m du pied du col , raconte Francis Van Londersele , le directeur sportif de Cofidis . Il a alors touché un coureur de FDJeux.com et est tombé très lourdement au sol sur le côté gauche de la route , sans glisser sur la chaussée - comme s' est d' habitude le cas en pareille chute - ce qui aurait pu atténuer la violence du choc. » Comme le reconnaissent le médecin et le directeur sportif de Cofidis , les traumatismes occasionnés par l' accident auraient surtout été moins importants si le cycliste avait porté un casque . « Andreï avait pour habitude de mettre un casque seulement dans le cas des arrivées massives » , explique Francis Van Londersele . A Saint-Etienne , le petit grimpeur kazakh comptait bien arriver seul en tête . « Si on pouvait au moins tirer une leçon de ce triste événement , exhorte Jean-Jacques Menuet , c' est que le port du casque aurait limité les lésions et que le cyclisme reste un sport dangereux. » Andreï Kiviliev , dont la meilleure performance reste une 4e place dans le Tour de France 2001 , conquise à la faveur d' une échappée fleuve , aura payé de sa vie cette négligence . Et le sort a voulu que ce soit dans la ville où il a fait ses débuts en France - à l' Ecole de cyclisme de Saint-Etienne - , et où il habite toujours avec sa compagne et leur bébé , qu' il a tristement terminé sa carrière . « s' entraînait à la dure » Débarqué de son Kazakh natal en compagnie de son compatriote Alexandre Vinoukorov , le jeune « Dédé » , se souvient Antoine Vayer , qui lui fit signer son premier contrat professionnel chez Festina en 1996 , « vivait avec Vinokourov et sa copine dans un HLM de 3 pièces en sortie d' autoroute de la banlieue stéphanoise. » « C' était un pur guerrier de l' Est , raconte Antoine Vayer , l' entraîneur qui avait quitté Festina après l' affaire du Tour de France 1998 et monté depuis sa propre cellule d' entraînement . A cette époque , avec son équipe nationale , il s' entraînait à la dure : plusieurs mois dans les montagnes du Kazakhstan , des courses en Afrique du Sud ou à Cuba et personne pour lui laver son cuissard et son maillot. » Antoine Vayer l' avait repéré dans des épreuves cyclotouristes qu' il courait avec son compère Vinokourov et que les deux hommes remportaient avec plus de 10 minutes d' avance sur tous leurs concurrents : « Mes amis qui le voyaient courir me rapportaient qu' ils n' avaient jamais vu quelqu' un pédaler comme ça. » L' entraîneur s' était rapidement pris d' amitié pour « un mec d' une gentillesse rare dans un milieu aussi cynique » . Et l' entraîneur au franc-parler de résumer : « Il a toujours été hyper-professionnel , avec tout le sérieux mais aussi les travers que cela comporte. » A commencer par celui d' avoir négligé de mettre son casque à l' approche de la ville où il voulait tant briller .

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Arbres syntaxiques

2: Paris-Nice endeuillé par le décès d' Andreï Kivilev

3: Le coureur kazakh est mort , mercredi 12 mars , d' un traumatisme cranien après une chute survenue la veille dans les derniers kilomètres de la deuxième étape de la course .

4: Il ne portait pas de protection au moment de l' accident

5: Le coureur cycliste kazakh Andreï kivilev , 29 ans , est mort mercredi 12 mars .

6: Victime d' une grave chute , mardi 11 mars , lors de la deuxième étape de la course Paris-Nice , il avait été hospitalisé au service de neurochirurgie de l' hôpital Bellevue de Saint-Etienne .

7: il souffrait d' un traumatisme crânien sérieux , avec fracture de l' os frontal .

8: Un scanner avait également révélé une lésion et un oedème cérébral .

9: Lors de l' accident , il ne portait pas de casque .

10: Andreï Kivilev avait notamment terminé 4e au classement final du tour de france en 2001 .

11: Cette année -là , il avait également remporté les deux seules victoires de sa carrière :

12: une étape dans le critérium du Dauphiné et la Route du Sud .

13: L' accident mortel d' Andreï Kivilev est le premier survenu à un coureur de l' élite depuis quatre ans .

14: Andreï Kivilev est mort , mercredi 12 mars .

15: Le coureur kazakh , âgé de 29 ans , avait été victime d' une grave chute la veille , lors de la deuxième étape de Paris-Nice , disputée entre Paray-le-Monial et Saint-Etienne .

16: Il souffrait d' un traumatisme cranien sérieux avec fracture de l' os frontal .

17: Il avait été hospitalisé , mardi 11 mars , en fin d' après-midi , au service de neurochirurgie de l' hôpital Bellevue de Saint-Etienne , où il a passé la nuit en réanimation .

18: « Son état de santé s' était aggravé de façon très sérieuse pendant la nuit » , a expliqué au Monde Jean-Jacques Menuet , le médecin de la formation française Cofidis dont est sociétaire le coureur .

19: Le scanner pratiqué sur le Kazakh avait en outre révélé « une lésion et un oedème cérébral » .

20: Vers 3 heures du matin , une intervention de décompression neurochirurgicale avait été tentée pour diminuer l' hypertension intracranaire causée par l' oedème .

21: Sans succès .

22: Le terrible accident est survenu alors que le grimpeur s' apprêtait à attaquer l' ascension du col de la Croix de Chabouret , principale et dernière difficulté de l' étape située à une trentaine de kilomètres de l' arrivée .

23: « Andreï était dans les 10 - 15 premiers , la situation de course était très tendue car les coureurs étaient à environ 300 m du pied du col , raconte Francis Van Londersele , le directeur sportif de Cofidis .

24: Il a alors touché un coureur de FDJeux.com et est tombé très lourdement au sol sur le côté gauche de la route , sans glisser sur la chaussée - comme s' est d' habitude le cas en pareille chute - ce qui aurait pu atténuer la violence du choc. » Comme le reconnaissent le médecin et le directeur sportif de Cofidis , les traumatismes occasionnés par l' accident auraient surtout été moins importants si le cycliste avait porté un casque .

25: « Andreï avait pour habitude de mettre un casque seulement dans le cas des arrivées massives » , explique Francis Van Londersele .

26: A Saint-Etienne , le petit grimpeur kazakh comptait bien arriver seul en tête .

27: « Si on pouvait au moins tirer une leçon de ce triste événement , exhorte Jean-Jacques Menuet , c' est que le port du casque aurait limité les lésions et que le cyclisme reste un sport dangereux. »

28: Andreï Kiviliev , dont la meilleure performance reste une 4e place dans le Tour de France 2001 , conquise à la faveur d' une échappée fleuve , aura payé de sa vie cette négligence .

29: Et le sort a voulu que ce soit dans la ville où il a fait ses débuts en France - à l' Ecole de cyclisme de Saint-Etienne - , et où il habite toujours avec sa compagne et leur bébé , qu' il a tristement terminé sa carrière .

30: « s' entraînait à la dure »

31: Débarqué de son Kazakh natal en compagnie de son compatriote Alexandre Vinoukorov , le jeune « Dédé » , se souvient Antoine Vayer , qui lui fit signer son premier contrat professionnel chez Festina en 1996 ,

32: « vivait avec Vinokourov et sa copine dans un HLM de 3 pièces en sortie d' autoroute de la banlieue stéphanoise. » « C' était un pur guerrier de l' Est , raconte Antoine Vayer , l' entraîneur qui avait quitté Festina après l' affaire du Tour de France 1998 et monté depuis sa propre cellule d' entraînement .

33: A cette époque , avec son équipe nationale , il s' entraînait à la dure :

34: plusieurs mois dans les montagnes du Kazakhstan , des courses en Afrique du Sud ou à Cuba et personne pour lui laver son cuissard et son maillot. »

35: Antoine Vayer l' avait repéré dans des épreuves cyclotouristes qu' il courait avec son compère Vinokourov et que les deux hommes remportaient avec plus de 10 minutes d' avance sur tous leurs concurrents :

36: « Mes amis qui le voyaient courir me rapportaient qu' ils n' avaient jamais vu quelqu' un pédaler comme ça. » L' entraîneur s' était rapidement pris d' amitié pour « un mec d' une gentillesse rare dans un milieu aussi cynique » .

37: Et l' entraîneur au franc-parler de résumer :

38: « Il a toujours été hyper-professionnel , avec tout le sérieux mais aussi les travers que cela comporte. » A commencer par celui d' avoir négligé de mettre son casque à l' approche de la ville où il voulait tant briller .

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Page générée le 27/03/2019, 12 h 04