_: BASKETT ( 65 ) : DEMI-FINALE ALLER DE COUPE RONCHETTI , TARBES - DYNAMO MOSCOU , CE SOIR À 20 HEURES , AU QUAI DE L' ADOUR Une page d' histoire à écrire 1994 , 1996 , 2002 . Trois dates , trois crus exceptionnels pour le TGB qui jouera ce soir sa 3e demi-finale européenne en huit p'tites années , en même temps que son 85e match européen . En 1994 , les Tarbaises s' étaient inclinées face à Parme , jambon sec sans dessert . En 1996 , le TGB passait l' obstacle Budapest ( deux victoires ) , poursuivant sa marche triomphale vers la conquête de la Ronchetti . En 2002 ? ? ? ... Points d' interrogation et points de suspension , la page reste à écrire , en deux volets . Ce soir au Quai de l' Adour , mercredi prochain à Moscou , au Spor Palace , une grande salle ( 5.000 places ) qui a le mérite de diluer l' ambiance . Le TGB avait de l' ambition en début de saison , il est en avance sur tous ses rendez -vous . Carré d' as et tournoi de la fédération garantis cinq journées avant la fin de la Ligue féminine , qualification européenne d' ores-et-déjà acquise pour 2002 / 2003 , demi-finale européenne au minimum , le parcours est , pour l' heure , sans tâche . Le TGB fait une très bonne saison . Maintenant , c' est bonus . Pour en réaliser une excellente , voire une parfaite , il lui faut maintenant aller à la conquête de lauriers , repousser ses limites pour décrocher un titre . Le plus accessible ? La Ronchetti , sans aucun doute et sans faire injure aux autres demi- finalistes , Moscou , Schio ( Italie ) et Sopron ( Hongrie ) . Parce qu' en championnat , Valenciennes et Bourges qui dominent l' Europe , dominent aussi la France et paraissent encore -presque- intouchables . MAINTENANT , C' EST DU BONUS La Ronchetti , dont c' est probablement la dernière édition sous cette forme , est donc là , pas loin , à portée de main . Si près et si loin à la fois . Quatre matches maximum à jouer , deux victoires minimum à décrocher , l' affaire paraît jouable pour une équipe solidement équipée en terme de talent , d' expérience , de force morale . Poli Tzekova l' a gagnée en 96 . Laure Savasta a perdu en finale avec Aix , en 98 . Elle est championne d' Europe avec la France . Carla Boyd et Jo Hill sont médaille d' argent aux Jeux Olympiques . Ralé Sarenac a joué l' Euroligue six saisons de suite . Dominique Tonnerre est aussi championne d' Europe . Quatre de ces six joueuses ont évolué en WNBA , La Mecque du basket américain , Jo Hill étant recalée de peu à la draft . Ça fait du vécu tout ça , une expérience internationale colossale , des tranches de vie dont l' addition doit servir au TGB pour négocier les rendez- vous à venir . Avec l' inconvéniant de disputer le match aller à la maison . Comme contre Namur , en 1 / 4 de finale , ce qui n' a pas empêché un avantage de 30 points . Comme en finale , si finale il y a . Il faut dépasser ce tirage malheureux « et faire l' écart maximal au Quai de l' Adour » résume Damien Leyrolles pour voyager un peu plus tranquille . Le Dynamo Moscou a , en effet , remporté toutes ses rencontres à domicile . Ce Dynamo n' a rien d' une mobylette , c' est du gros calibre . Forcément , à ce stade avancé de la compétition . Mais le TGB s' est aussi imposé partout , en Israël , en Grèce , en Italie , en Belgique . Avant de penser à la Russie et fort du soutien d' une salle archi-comble , le TGB doit donc penser à gagner . Première priorité . Ensuite , si possible , à prendre une assurance-voyage . « Quel que soit le résultat , ce soir , on n' en sera qu' à la mi-temps » rappelle , comme à chaque tour , Damien Leyrolles . Ce soir , au cours de 2 heures sulfureuses et d' avance passionnantes , le TGB a rendez -vous avec son histoire .