_: BASKET-BALL ( 65 ) - A SIX SEMAINES DU COUP D' ENVOI DU CHAMPIONNAT DE FRANCE Le Tarbes-Gespe-Bigorre peine à boucler son budget Pascal Claverie , le président du TGB a fait et refait tous les calculs prévisionnels . Il manque encore 110.000 euros au club pour boucler un budget lui permettant de jouer les premiers rôles en championnat de France . Et accessoirement se faire une place au soleil d' Europe en Euroligue . A six semaines du premier match contre Bordeaux - le 16 octobre en Gironde - le TGB doit convaincre les sponsors avant de faire preuve ses preuves sur le parquet du quai de l' Adour . « Nos partenaires privés , explique Pascal Claverie , ne nous ont pas fait défaut . Ils nous ont renouvelé leur confiance pour la prochaine saison. » L' an passé , les mécènes avaient versé plus de 2 , 2 millions de francs au club . « Cette année , nous pouvons compter sur une augmentation de 32 % » , précise le président . Soit plus de 426.000 euros ( 2 , 8 MF ) . Mais aujourd'hui le basket-ball féminin , tout auréolé de son titre de champion d' Europe et de la victoire de Valenciennes en Euroligue , voit ses budgets s' envoler . « L' an passé , nous disposions du 3e ou 4e budget français , explique de son côté Jean-Pierre Siutat . Si l' on s' en tient au budget dont nous disposons aujourd'hui , nous sommes en milieu de tableau en France. » Selon Jean-Pierre Siutat , des villes comme Aix , Montpellier , Nice , Reims , Villeneuve d' Asq disposent de lignes budgétaires sans commune mesure . A ce petit jeu de la surenchère financière , certains ont préféré jeter l' éponge . Les Allemandes de Wuppertal , pourtant qualifiées en Euroligue et vainqueurs de leur championnat , ont préféré déclarer forfait . Faute d' argent . Pour la saison 2002 - 2003 , la municipalité a accru sa participation . Elle sera de 200.000 euros . Quant à la billetterie , l' an passé , elle a permis de dégager quelques 700.000 francs . Mais ceci un plafond ou presque , compte-tenu de la capacité de la salle . IL MANQUE 110.000 & 226;& 130;& 172; Du coup , le TGB peine à recruter . Les clubs français et européens les mieux armés ont largement fait leurs emplettes . Mais pour recruter , il faut de l' argent , sous peine de ne pas passer le contrôle de gestion de la ligue . Pour l' heure , le TGB a signé un protocole d' accord avec deux joueuses , une Américaine Adia Barns et une Ukrainienne , Vitoria Leka . « De toute façon , précise Pascal Claverie , nous dépenserons l' argent que l' on a. » En clair , si les 110.000 euros ne sont pas trouvés avant le début de la saison , le TGB se passera de ces deux joueuses . Mais cette option , que le président du TGB ne préfère pas évoquer , pourrait hypothéquer les chances des Tarbaises . « Il nous faut 7 , 5 MF , lance Jean-Pierre Siutat , pour ne pas faire de figuration. » Et de conclure : « Le basket féminin est un formidable vecteur de communication . Georges Frèche , le maire de Montpellier , l' a bien compris . Ils ont sacrifié l' équipe masculine au profit des filles . Il veut une équipe championne de France et d' Europe. » Tarbes n' en est pas là . Mais sans mécène , le TGB pourrait rapidement déchanter . Pascal Claverie et Jean-Pierre Siutat le disent en des termes plus choisis : « A vot'bon coeur , m' sieur , dames. »